Dans un article récent, le géostratège Andrew Korybko souligne que l’optimisation de la logistique militaire en Europe est cruciale pour que l’Allemagne puisse gérer le confinement de la Russie sous la supervision des États-Unis. C’est pourquoi le chef de la logistique de l’OTAN, le lieutenant-général Alexander Sollfrank, a proposé en novembre la formation d’un « Schengen militaire », qui a été soutenu en février par l'Allemagne, les Pays-Bas et la Pologne.
Ce plan accélère l'envoi des forces militaires américaines vers la frontière russe via le port de Rotterdam et les réseaux ferroviaires de ces pays en cas de crise. Le prochain sommet de l'Otan pourrait formaliser l'accord, prévient Korybko, en facilitant la libre circulation des troupes et des équipements, même si la Hongrie et la Slovaquie pourraient s'y opposer.
Le projet, baptisé « Forteresse Europe », vise la militarisation de l’Union européenne, dirigée par l’Allemagne pour contenir la Russie, tandis que les États-Unis se concentrent sur l’Asie. L’optimisation logistique est essentielle pour cet objectif à long terme.
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