Depuis son introduction, l'additif alimentaire Bovaer, développé pour réduire les émissions de méthane des vaches, suscite à la fois des espoirs dans la lutte contre le changement climatique et des inquiétudes auprès de certains groupes. Ce produit, déjà testé par plusieurs grandes chaînes de distribution comme Tesco, Aldi et Morrisons, vise à rendre la production laitière plus durable en limitant l'impact environnemental de l'élevage.
Cependant, une théorie controversée a émergé, liant Bovaer à un supposé système de diffusion d'ARNm dans les produits laitiers. Ces spéculations, sans preuves tangibles, suggèrent que cet additif pourrait être utilisé pour modifier l'ADN humain, une affirmation démentie par les experts et les organismes de régulation. Ces derniers rappellent que Bovaer a été soumis à des évaluations strictes avant son approbation.
Le débat autour de Bovaer reflète les tensions croissantes entre innovations scientifiques et méfiance publique. Alors que la lutte contre le réchauffement climatique nécessite des solutions innovantes, la transparence et la pédagogie restent essentielles pour répondre aux interrogations légitimes des citoyens.
1. Qu’est-ce que le Bovaer ?
Bovaer est un additif alimentaire conçu pour réduire les émissions de méthane des vaches en modifiant leur digestion. Le méthane est un puissant gaz à effet de serre, et l'objectif est de rendre la production laitière plus durable. Ce produit, développé par DSM, a été approuvé par plusieurs organismes de réglementation internationaux, notamment l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).
2. Les affirmations sur l'ARNm et la modification génétique
Il n'existe actuellement aucune preuve que Bovaer contienne un système de livraison d'ARNm ou soit utilisé pour modifier l'ADN humain à travers les produits laitiers. Les additifs alimentaires comme Bovaer sont étudiés pour leurs impacts sur l'animal et la chaîne alimentaire avant d'être approuvés.
3. Le rôle de Bill Gates et de la Fondation Gates
La Fondation Bill et Melinda Gates soutient des projets variés dans les domaines de la santé mondiale, de l'agriculture durable et du changement climatique. Leur implication dans le domaine alimentaire vise généralement à améliorer la productivité agricole et à réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais rien n’indique une utilisation secrète de technologies liées à l’ARNm dans les aliments.
4. Changements des lois britanniques sur l’agriculture biologique
Les changements récents dans les lois britanniques permettent d’explorer des technologies comme l’édition génétique (CRISPR) pour améliorer les cultures et l’élevage. Cependant, ces technologies sont distinctes des vaccins à ARNm, et il n'y a aucune preuve d’un lien direct entre ces lois et un prétendu programme caché.
5. La mention de l’Ukraine
L’Ukraine a été mentionnée dans des théories similaires sans preuve concluante. Relier un additif alimentaire ou des vaccins à l’Ukraine ne repose sur aucun fondement scientifique ou vérifiable dans ce cas précis.