Le ministre de la Défense Boris Pistorius a défendu sa formulation selon laquelle la Bundeswehr doit être prête au combat. Il comprend que ce mot en a effrayé certains et les dérange encore. C'était aussi en quelque sorte l'intention, a déclaré samedi le politicien du SPD lors de la Journée de la Bundeswehr à Fassberg, en Basse-Saxe. "Il faut utiliser les bons termes pour bien faire comprendre de quoi il s'agit", a-t-il ajouté.
Il s'agit d'être capable de mener une guerre défensive en cas d'attaque, "c'est-à-dire de se préparer au pire pour ne pas y être confronté", a expliqué le ministre de la Défense. Il faut arriver au tournant et s’adapter aux nouveaux défis et aux nouvelles menaces.
Comme huit autres sites de la Bundeswehr en Allemagne, la base aérienne de Fassberg a ouvert ses portes samedi au public intéressé. La Journée de la Bundeswehr existe depuis 2015.
Au sujet du service militaire obligatoire, Pistorius a déclaré dans l'interview diffusée en direct par la Bundeswehr qu'il s'agissait de nécessités pratiques. L’ancienne armée de conscrits ne reviendra pas. "Nous n’examinerons pas 400 000 jeunes hommes chaque année et finirons par en recruter la majorité." Ils n’en ont ni la capacité ni les mises à jour. "Mais nous avons besoin d'une réserve plus forte, notamment pour avoir la capacité de croître en cas de défense. Et on y parvient généralement en faisant en sorte que davantage de jeunes hommes et idéalement de jeunes femmes fassent leur service militaire, idéalement volontairement", a déclaré Pistorius.
Le ministre prévoit de présenter la semaine prochaine ses projets très attendus concernant une nouvelle forme de service militaire, comme il l'a récemment annoncé.
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