Au moins 35 Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés au cours des dernières 24 heures dans la bande de Gaza, selon des sources médicales et l’agence de presse palestinienne WAFA. Ces décès sont survenus à la suite de tirs et de bombardements de l’armée israélienne dans plusieurs zones de l’enclave palestinienne.
Parmi les victimes figurent 21 civils qui attendaient de l’aide humanitaire à l’ouest de la ville de Rafah, dans le sud de Gaza. L’armée israélienne aurait ouvert le feu sur des civils rassemblés pour recevoir des vivres et des fournitures de première nécessité, aggravant encore la crise humanitaire qui frappe la population gazatie depuis de longs mois.
Des bombardements meurtriers dans plusieurs quartiers
Outre ces victimes civiles, des raids aériens israéliens ont visé les quartiers de Zeitoun, Tuffah et Shujaya, dans la ville de Gaza, provoquant la mort d’au moins 11 Palestiniens. Au sud de l’enclave, dans la ville de Khan Younès, un nouveau bombardement sur un camp de déplacés dans la zone de Mawasi a tué 3 personnes supplémentaires.
Un bilan humain dramatique après plus de 20 mois de conflit
Depuis le début de l’offensive israélienne, qui dure maintenant depuis plus de 20 mois, le bilan officiel communiqué par les autorités palestiniennes fait état de plus de 55 900 morts et de milliers de blessés parmi la population de Gaza.
La situation humanitaire reste critique : des milliers de personnes tentent chaque jour de rejoindre des points de distribution alimentaire ou des centres d’aide, au péril de leur vie, alors que les infrastructures médicales et civiles sont en grande partie détruites et que la population manque cruellement de médicaments, de nourriture et d’eau potable.
Les scènes de civils abattus alors qu’ils espéraient recevoir un peu d’aide témoignent de l’extrême gravité de la situation et des dangers auxquels sont exposés les habitants du territoire assiégé.