Le général de brigade Ali Shadmani, récemment nommé à la tête du Quartier général de Khatam al-Anbiya, est décédé des suites de ses blessures après une frappe israélienne sur le sol iranien. Il avait été désigné pour succéder au général Gholam Ali Rashid, lui-même tué dans une attaque antérieure, sur ordre du guide suprême Ali Khamenei.
Une perte majeure pour l’état-major iranien
Le général Shadmani dirigeait une structure centrale du dispositif militaire iranien. Le QG de Khatam al-Anbiya coordonne les opérations conjointes entre les différentes branches des forces armées. Sa mort porte un coup supplémentaire à l’armée iranienne, déjà fragilisée par une série de frappes ciblées menées par Israël depuis le 13 juin.
Dans un communiqué publié mercredi, l’état-major iranien a confirmé le "martyre" du général Shadmani, promettant une vengeance "inévitable" contre les auteurs de l’attaque. Il est décrit comme un "exemple de commandant formé sous la direction de la Révolution islamique".
Une guerre de haute intensité entre l’Iran et Israël
Depuis le début des hostilités, plusieurs hauts gradés iraniens ont été tués, notamment les généraux Salami, Hayizadeh et Rashid. La riposte iranienne, baptisée "Véritable Promesse III", a visé plusieurs installations militaires israéliennes stratégiques. Selon Téhéran, l’opération a infligé des pertes significatives à l’armée israélienne.
Mardi 24 juin, Israël a annoncé un cessez-le-feu unilatéral, après plus de dix jours d’affrontements et sous la pression de la riposte iranienne. Le général Shadmani, dont les obsèques auront lieu samedi à Téhéran, devient une figure emblématique de cette nouvelle escalade.