Le porno : un outil de démoralisation sociale ignoré par la société ?


Le porno n’est pas seulement un divertissement pour adultes. C’est un outil délibérément utilisé pour distraire, démoraliser et affaiblir la société. Et le pire ? Cette programmation commence dès le plus jeune âge.

La pornographie est extrêmement addictive. Elle détourne le système de récompense du cerveau grâce à un flot incessant de nouveauté et de décharges de dopamine. C’est un mécanisme similaire à celui des drogues, à une différence près : c'est l’un des contenus les plus accessibles sur Internet. Pour obtenir de l’alcool ou des cigarettes, il faut se rendre dans un commerce. Pour la drogue, il faut un contact. Il existe des barrières et des lois pour protéger des publics comme les mineurs. Mais pour le porno ? Un immense catalogue est disponible dans chaque poche et accessible en quelques secondes, et surtout — c’est gratuit.

Un enfant peut tomber dessus en quelques secondes, et les protections sont quasi inexistantes. Donner un accès libre à Internet à un enfant revient à lui mettre un paquet de cigarettes dans la poche et à le laisser s’en servir à volonté. Personne n’accepterait ça pour le tabac ou l’alcool — et pourtant, pour le porno, ça passe sous silence. Les statistiques révèlent pourtant que le premier contact avec la pornographie se fait entre 11 et 13 ans. À 14-15 ans, la majorité des garçons en consomment régulièrement, installant des addictions profondes et durables. C’est une forme de grooming.

Et le plus inquiétant dans tout ça, c’est le silence total qui entoure ce problème, un silence qui semble presque organisé.

Les écoles, les églises, les campagnes de prévention évoquent les réseaux sociaux, le harcèlement en ligne, les drogues ou le tabac… mais jamais l’addiction au porno, alors qu’elle est probablement plus répandue que toutes les autres. Pourquoi aucun effort de prévention ?

Aujourd’hui, même certains mouvements féministes et influenceurs tentent de convaincre les gens que le porno est « libérateur », « sain » et « normal », en ignorant totalement qu’il détruit les relations humaines, la confiance en soi, la monogamie, et alimente la sursexualisation et la solitude. Il fragilise les hommes en ruinant leur capacité à nouer des liens réels (on parle d’ailleurs d’épidémie de solitude masculine).

Et ce n’est pas qu’une théorie. Le porno a déjà été utilisé comme arme psychologique dans des conflits réels :

→ Lors du conflit Israël-Palestine, du contenu pornographique aurait été diffusé à la télévision à des fins de démoralisation.

→ Des faits similaires ont été rapportés en Irak, où des contenus pornographiques auraient été utilisés pour saper les valeurs culturelles et le moral des troupes.

Alors si ça peut être utilisé comme arme en temps de guerre, pourquoi pas en temps de paix, de façon plus discrète et insidieuse ? C’est peut-être déjà le cas à l’échelle mondiale. Et ce silence généralisé autour du sujet est plus que suspect.

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