À moins d'avoir vécu dans une grotte ces derniers jours, vous savez déjà que dans les premières heures du 13 juin 2025, Israël a déclenché un enfer sur l’Iran avec l’Opération Rising Lion, une attaque méticuleusement planifiée visant à neutraliser les ambitions nucléaires de l’Iran et décapiter son commandement militaire. La précision et l’ampleur de l’opération ont laissé des traces majeures sur les infrastructures iraniennes et dans la hiérarchie de commandement.
Pas des frappes aériennes ordinaires
Rising Lion n’était pas une simple série de frappes nocturnes. C’était une démonstration d’intelligence, de puissance de feu et d’audace brute, rappelant à toute la région — et au monde entier — jusqu’où Israël est prêt à aller lorsqu’il perçoit une menace existentielle à ses portes. Ce n’était pas seulement des avions dans le ciel et des bombes dans la poussière : c’était une véritable symphonie de destruction, chorégraphiée avec une précision glaçante.
D’abord, la profondeur et la complexité de l’opération étaient inédites. Bien plus qu’une simple offensive de l’armée de l’air israélienne visant quelques installations nucléaires.
Il s’agissait d’une opération combinée impliquant Tsahal, le Mossad et des forces spéciales. Selon les premiers rapports, des agents du Mossad et des commandos israéliens auraient infiltré le territoire iranien plusieurs semaines à l’avance, introduisant clandestinement des armes et installant des plateformes de tir déguisées en véhicules civils. Au moment venu, ces dispositifs ont été déclenchés à distance pour neutraliser les défenses aériennes iraniennes juste avant le début de l’attaque principale. Un tel niveau de préparation demande non seulement du cran, mais aussi un renseignement de premier ordre… et en la matière, Israël excelle.
Quand l’assaut aérien a débuté, il s’est abattu comme le tonnerre, frappant de toutes parts à la fois. Plus de 100 cibles de haute valeur — centrales nucléaires, silos de missiles, centres de commandement — ont été visées dans une synchronisation quasi-parfaite. Rien que dans la grande région de Téhéran, six bases militaires ont été touchées, dont le complexe ultra-sécurisé de Parchin, surveillé depuis des années pour ses recherches supposées sur l’arme nucléaire. Israël n’a pas épargné les zones résidentielles abritant des hauts gradés, garantissant que personne ne dormirait tranquille cette nuit-là.
Une décapitation militaire sans précédent
Et là où l’opération devient chirurgicale, c’est qu’elle n’a pas seulement détruit des infrastructures. Elle a décapité la direction militaire iranienne dans l’un des coups ciblés les plus audacieux de ces dernières décennies. Parmi les morts figurent Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution ; Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées ; ainsi que les scientifiques nucléaires Fereydoon Abbasi et Mohammad Mehdi Tehranchi. Les éliminer tous en une seule nuit, ce n’est pas de la chance — c’est une précision froide et calculée.
Sabotage intérieur et ciel dégagé
Ce qui a rendu l’attaque encore plus efficace, c’est la composante de sabotage intérieur. Les équipes du Mossad n’ont pas simplement posé des explosifs ; elles ont également installé des systèmes de frappe à proximité des batteries de missiles iraniennes, permettant à l’assaut aérien de pénétrer l’espace aérien iranien avec une facilité déconcertante. Certains de ces systèmes étaient cachés dans des véhicules civils stationnés à proximité de sites clés. Une fois l’attaque lancée, ces dispositifs se sont activés en parfaite synchronisation, neutralisant radars et batteries antiaériennes avant même qu’ils ne puissent être mis en service.
Natanz frappé au cœur
Enfin, parlons de Natanz, le joyau de l’enrichissement d’uranium iranien. Ce n’est pas un simple laboratoire clandestin, mais une installation fortifiée, enfouie à plus de 40 mètres sous terre, protégée par des couches d’acier et de béton. Pourtant, les avions israéliens l’ont touchée avec des munitions spécialisées, conçues pour la pénétration en profondeur et la destruction ciblée. Les dégâts à Natanz sont qualifiés de « significatifs », avec des infrastructures effondrées et des équipements critiques détruits. Ce coup pourrait bien retarder de plusieurs mois, voire d’années, les ambitions nucléaires de l’Iran.