Un hélicoptère d’attaque russe Ka-52 “Hokum” s’est écrasé dans une zone de combat, tuant les deux membres d’équipage, ont rapporté samedi matin plusieurs médias pro-Kremlin.
Selon ces sources, l’accident serait survenu « pour des raisons non liées à un tir ennemi », écartant ainsi l’hypothèse d’une attaque ukrainienne. Les premiers éléments indiquent que l’appareil aurait perdu son orientation dans de mauvaises conditions météorologiques avant de heurter le sol à très basse altitude lors de sa phase de retour de mission.
Le Ka-52, connu sous le nom de “Hokum-B” dans la nomenclature de l’OTAN, est l’un des hélicoptères d’attaque les plus emblématiques de l’armée russe. Conçu pour la reconnaissance et l’appui-feu rapproché, il est capable d’emporter des missiles antichars, des roquettes et un canon de bord.
Mais cette flotte a payé un lourd tribut depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Les analyses issues du renseignement open source estiment qu’au moins 64 Ka-52 ont été détruits, abandonnés ou capturés depuis 2022, illustrant le risque opérationnel élevé auquel sont exposés les équipages russes.
Le Ka-52, souvent engagé au plus près des lignes de front, demeure particulièrement vulnérable face aux défenses antiaériennes modernes ukrainiennes, qu’il s’agisse de missiles portables ou de systèmes longue portée.
Cet accident s’ajoute à une série de pertes matérielles et humaines qui affaiblissent progressivement les capacités aériennes russes, déjà éprouvées par plus de trois ans de guerre intense.
