Les procureurs fédéraux de Manhattan ont révélé qu’une tentative d’assassinat visant Donald Trump aurait été ordonnée par le gouvernement iranien avant l'élection présidentielle de 2024. Cette tentative s’ajoute à une série de complots similaires contre l’ancien président au cours des derniers mois.
Farhad Shakeri, inculpé pour meurtre sur commande et soutien matériel à une organisation terroriste étrangère, est accusé de comploter contre Trump. Shakeri, qui serait actuellement en Iran, est soupçonné d’avoir collaboré avec les Gardiens de la révolution islamique (IRGC) d’Iran pour surveiller et éliminer Trump, identifié dans les documents judiciaires comme « Victime-4 ».
Un financement important alloué au complot
Selon la plainte déposée, Shakeri aurait informé un responsable de l'IRGC des coûts élevés liés à l'opération, auquel l'officiel aurait répondu que "l'argent n'est pas un problème". Cette déclaration, selon Shakeri, indiquait que l'IRGC était prêt à investir davantage pour atteindre leur objectif.
En octobre, l'IRGC lui aurait demandé de présenter un plan pour assassiner Trump en une semaine, et si cela s’avérait impossible, de suspendre le plan jusqu'après l’élection en supposant que Trump perdrait, rendant l’attaque plus facile.
Réseaux criminels et antécédents de Shakeri
Shakeri, un Afghan arrivé aux États-Unis enfant avant d’être expulsé en 2008 après une condamnation pour vol en 1994, aurait utilisé un réseau d’associés criminels pour appuyer l'IRGC dans la surveillance et l'assassinat de cibles.
Selon les procureurs, Shakeri a récemment participé à des entretiens téléphoniques avec le FBI, dans le but d’obtenir une réduction de peine pour une autre personne incarcérée aux États-Unis.
Réactions des autorités américaines
Damian Williams, procureur du district sud de New York, a fermement condamné ces actions : « Les acteurs dirigés par le gouvernement iranien continuent de cibler nos citoyens, y compris le président élu Trump, sur le sol américain et à l’étranger. Cela doit cesser. » Le directeur du FBI, Chris Wray, a également dénoncé ces conspirations, affirmant qu'elles ne seraient pas tolérées.
Contexte de la cible de l’Iran
Trump est une cible de l'Iran depuis janvier 2020, après avoir ordonné le raid aérien ayant tué Qassem Soleimani, l’un des généraux les plus influents du pays. Depuis, l'Iran a promis des représailles et a diffusé des vidéos simulant la mort de Trump et d'autres individus liés à l'attaque.